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20/12/2009

Je n'oublie rien

 

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La vie s’écoule et tourne en boule

Les chagrins fuient les joies se gomment

Et pourtant on croque la pomme

Jusqu’à en devenir maboule.


Je n’oublie rien jamais

Ni les gentils ni les mauvais

Je n’oublie rien jamais

Ni les maîtres ni les valets.


La mort n’est rien juste un pantin

Alors pourquoi se faire guerre

Quand les heures se font amères

Quand la vieillesse prend nos mains…


Je n’oublie rien jamais

Ni les gentils ni les mauvais

Je n’oublie rien jamais

Ni les maîtres ni les valets.


C’est Noël la nouvelle année

Alors je pense à mes enfants

A Celle à qui j’offre mon sang

A vous tous que j’ai tant aimé…


Près du cœur loin des yeux

Je vous offre mes vœux…

Fabrice. Le 20/12/2009

 

15:37 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : vive la vie

13/12/2009

Rouge Coca

 

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Cette année ce soir maintenant

Le Père Noël est fatigué

Il se voit en habit de lumière

Dans une arène cernée d'enfants

Dans un monde désarçonné

Qui n'existe que pour des chimères.

 

C'est le sapin c'est les cadeaux

Le Père Noël cherche l'oubli

Il ne veut plus de toutes ces trêves

Il n'en peut plus de ce pieux fardeau

Qu'on colle entre ses mains transies

Lui qui n'existe que pour un rêve.

 

Le traîneau la neige les offrandes

Le Père Noël veut du soleil

Une épouse en robe de gala

Une île sans bambins sans guirlandes

Suivre la course des abeilles

Jeter ses fringues rouge Coca.

 

Fabrice. Le 13/12/2009.

 

19:01 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vive la vie

07/12/2009

Instantané de vie 42 - Un pied devant l'autre.

 

 

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Un pied devant l'autre. Chaque jour. Et les jours passent. Et les vies s'accumulent. Et les souvenirs qui s'épuisent.

Un pied devant l'autre. Même pas pour l'éternité. Et les cloches sonnent. Et les baptêmes se mêlent aux enterrements. Et la mémoire qui s'époumone.

Un pied devant l'autre. Un kilomètre à pied, ça use, ça use... Et les rides s'installent. Et les bouches se fardent. Et les regrets qui s'amoncellent.

Un pied devant l'autre. Un dans la tombe, l'autre dans la merde. Et le coeur s'arrache des sanglots. Et les yeux se voilent. Et les remords qui s'entassent.

Un pied devant l'autre. Toujours debout. Le poing serré. Et la lutte s'achève bientôt. Et les rêves se réalisent dans l'oubli. Et les enfants qui deviennent des étrangers. Et le Père Noël qui crève d'une overdose.

Un pied devant l'autre. Encore. Vers toi. Pour toi. A côté de toi. Un pied devant l'autre.

 

Fabrice. Le 7/12/2009.

 

21:17 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie

02/12/2009

You are the Champion ?

 

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«Être le premier ne signifie rien...» (Albert Jacquard)


«Le système éducatif doit aider chacun à comprendre l'autre.»


L'être humain connaît, de sa naissance à sa majorité, deux millions de connexions par seconde.

Il «construit son cerveau en fonction de ce qu'il rencontre. Tout au long de sa vie, il met en place des connexions qui vont lui donner une forme d'intelligence spécifique.»

Albert Jacquard réaffirme l'absurdité du principe de compétition et fait référence au principe d'émulation :
«Je n'ai pas à devenir plus intelligent que l'autre, j'ai à devenir plus intelligent que moi...»

 


21/10/2009

A Lorient la Jolie...

 

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Les rues de la ville

Les arbres les trottoirs

La fuite et l'espoir.

 

Les femmes au regard triste

Sacs à provisions au bout des bras

Doigts crispés sur les anses

Sourire fané maquillage fondu

La fuite sans espoir...

 

Racaille en capuche

Gothique fardée

Bouche rouge et cuissardes

Rasta en maraude

Pour un gramme ou deux

La fuite pour la fuite...

 

Dos courbé jambe traînante

Les vieux rasent les murs

Sous la pluie qui tombe grise

Et qui coule, creuse

Les ravines de leurs rides

L'espoir en fuite...

 

Et au milieu de tout

Les cortèges qui gravent leurs arpèges.

De noir

Ou de blanc vêtus

Les bipèdes mettent un pied devant l'autre.

Le crash ou bien l'envol...

 

Et dans le lointain

Le parfum des galettes saucisses

Le relent des cornemuses

Les drapeaux qui claquent

Le Gwenn ha Du qui parade

Festival...

 

Les regrets et les espoirs

La marche en avant ou la fuite.

 

Alors alors alors...

A Lorient la Jolie...

 

Fabrice. Le 21/10/2009

18:43 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vive la vie

30/09/2009

A

Je ne me ferai pas vacciner. J'aime pas le mercure. J'aime pas les boulots vite fait mal fait. Et puis j'ai déjà eu la grippe. Sais pas si c'est la A, mais ça fatigue. Et le généraliste était débordé ce jour-là. Tous les mêmes symptômes...

Le toubib n'avait pas de masque pour se protéger et avait le sourire... Ca rassure tout de suite. Bien sûr il y a des morts. Comme pour chaque grippe. Qu'elle soit asiatique ou espagnole... Ou martienne... Mais il paraît, aux dernières nouvelles, que cette foutue grippe A serait moins mortelle que le manque d'eau, que le nuage de Tchernobyl, ou qu'un voyage touristique en Afghanistan.


Le chômage et son cortège de crève-la-faim augmente de jour en jour... Il nous reste trois décennies pour sauver nos sols de la désertification... La migration des peuples du tiers-monde augmente chaque jour et est inéluctable. La majorité des peuples est en survivance...

Mais bon... Tant qu'on parle de la grippe A ou d'un malaise vagal, le reste... On s'en tape !!!


Fabrice. Le 18/09/2009

10:54 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : vive la vie

17/06/2009

Instantané de vie 41 - PLOMB

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Du plomb… qui coule… en fusion… Dans la tête et les membres. Et on devient pesant et lourd. Lourd du poids des années, du poids des erreurs, du poids du manque à vivre. Les bourses molles, la bourse vide, la misère cotée en Bourse. RSA, COTOREP et API, UMP et PMU, la vie est une abréviation. Ne plus vouloir être là, partir, partir maintenant. Faire flamber cette foutue caverne, ce tombeau puant, lacérer les souvenirs et les jeter aux ordures.

 

Du plomb… qui coule… en fusion… Dans les rues, sur les murs, sur les visages blêmes, sur les mains vides, sur les poings qui se serrent, dans les gorges aphones, dans les bouges sordides, sur le clinquant, sur la frime, sur le paraître… Ne pas pouvoir dire, ne pas pouvoir faire, ne pas pouvoir pouvoir. Juste savoir, savoir que c’est impossible et qu’il faut rester là, le cul collé sur la chaise, la colère au fond des yeux. Ne jamais vouloir, c’est pas permis. Pas le droit, c’est interdit, garde tes rêves et mets ton kleenex par-dessus.

 

Du plomb… qui coule… en fusion… Et je suis plombé. Napoléon met des chaussures à semelles compensées et moi je courbe le dos. Pas vouloir, pas pouvoir. Rester là à attendre que l’aigle impérial jette quelques miettes. Regarder les moineaux rapaces s’étriper entre eux. Pas vouloir. Elle est là-bas, moi ici. Pas pouvoir. Pandémie d’un monde fou. Pandémie de la connerie. Ceux d’en haut, ceux d’en bas. Toi tu visites le monde… Toi qui baigne dans les hautes sphères… Tu voyages où bon te semble, tu accumules les kilomètres et crache ton kérosène, sans savoir, avec le pouvoir… Ma vie à moi est proche, même pas à cent bornes, prisonnière des blouses blanches. Et je reste là, c’est pas donné ton pétrole. Et je reste là. Savoir… Pas pouvoir…

 

Du plomb… qui coule… en fusion… Je te l’offre en cadeau, je t’offre mon plomb… Ce n’est ni or ni argent, tu n’as pas l’habitude. Rien que du plomb, pas dans le cœur, tu n’en as pas. Entre les deux yeux je préfère, pour t’empêcher de souffrir. Oui, je te donne mon plomb. Fais-en bon usage. Moi j’ai l’amour, ce que toi tu n’auras jamais, tu ignores même jusqu’à l’essence de ce mot… Amour… Ce n’est ni or ni argent. Ni pouvoir ni conquête. Juste la vie…

 

Fabrice. Le 16/06/2009

18:26 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vive la vie

03/06/2009

Instantané de vie 40 - Anniversaire.

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Ton anniversaire est là. Dans un coin de ma tête. Il bat comme un cœur fantôme. Tout tes anniversaires sont là... 27... Et voilà le numéro 28. Bientôt 30.

Je ne te le souhaiterai pas. Et tu ignoreras sans doute, en y pensant très fort, la fête des pères. Mais tu sais très bien que la fête des pères, je m'en moque un peu, même si ça fait plaisir. Un jour par an, cela ne me suffit pas, c'est une politesse que j'exècre.

Ton enfance, gravée en moi, ne me quitte pas un seul instant. Tu es sur mes genoux. Tu suces ton pouce. Tu vois le zoo de Vincennes. Je joues de la guitare... Et toi tu chantes.

On fait des enfants. Ils s'en vont et c'est très bien. Le grand dommage, c'est que certains d'entre eux perdent la mémoire, croient tout savoir, détenir la science infuse... Et toi ma fille, en plus, tu es mal accompagnée. Tu sers de béquille à un homme qui ne te mérite pas. Un homme qui n'a du courage qu'après quelques verres. Un lâche... Il t'empêche d'exister et d'être toi enfin.

Que te dire encore ? Que je t'aime ? Que tu me manques ? Tu le sais déjà... Alors je ne vais plus rien dire. Alors je vais faire le mort, puisque c'est ce que tu désires. Tout est dit maintenant. La boucle est bouclée.

Une dernière chose... Avant que tu ne l'apprennes d'une autre bouche... Je vais me marier, avec mon Elle, le 22 mai 2010.

Ton père.

Fabrice. Le 03/06/2009

21:20 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vive la vie

26/05/2009

PEU M'IMPORTE...

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Peu m'importe labours et moissons

Armoiries plaquées sur les écus

Peste noire famine ou pendaison

Quand glissent mes doigts sur sa peau nue...

 .

Les pays les villages voisins

Les contrées d'au-delà des nuages

Ne sont pour moi qu'encor moins que rien

Quand je m'égare entre ses rivages...

Peu m'importe vos lois vos doctrines

La faim des gueux la folie des rois

Les amitiés au goût de latrines

Tant que je vivrais entre ses doigts.

.

 

Fabrice. Le 25/05/09

21/04/2009

Instantané de vie 39 - C'EST LA VIE...

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Trente ans… Trente ans passés comme une lettre à la poste. Des joies et des peines… Beaucoup de peines…

Les joies venaient de mes enfants, eux seuls comptaient pour moi. J’ai tout donné pour eux. Je n’ai jamais pensé à moi. Pourquoi faire ? Pourquoi l’ai-je fait ? Je n’en sais rien.

 

C’est la vie…

 

Et les reproches pleuvent maintenant, c’est si facile… Et j’ai fait ci et j’ai fait ça et c’était pas bien. Les enfants oublient vite… Ils oublient et ne savent pas. La vie au quotidien… Les privations, la négation de soi en tant qu’être humain. Ne plus être un homme mais uniquement un père. Un père qui ne doit pas faire d’erreurs sous peine de représailles…

Les enfants ignorent qu’il faut être deux pour les élever. Alors le père se retrouve au tribunal et les jurés ne sont pas tendres. Être le père et la mère, le confident et l’ami, ce n’est pas facile. Alors les gosses s’en sortent avec des fractures… Un mal-être qui les poursuivra longtemps. J’ai fait ce que j’ai pu. Seul. Et je plaide non-coupable.

 

C’est la vie…

 

Oui, je plaide non-coupable. Je ne regrette rien comme dirait la môme Piaf. Le bien le mal tout ça m’est bien égal. Je les ai aimés, je les ai portés, je les ai faits, seul !

J’ai toujours été présent pour eux, à chaque instant de mes jours. Ma vie s’est bornée à être là pour eux. J’ai arrêté de danser, de chanter, de rire, de vivre… Et personne n’y est pour rien. Alors insultez-moi si vous voulez, brisez-moi le cœur… Vous n’aurez pas ma fleur, celle qui me pousse à l’intérieur comme dirait François…

Et puis maintenant c’est à vous de vivre, à vous les mômes… Et on ne peut pas dire que vos débuts soient meilleurs que les miens. Alors je vous attends au virage, je vous attends avec des lardons…

Je vous attends avec votre progéniture et peut-être que là, vous commencerez à me comprendre un peu… Et vous vous direz…

 

C’est la vie…

 

Pour la première fois aujourd’hui je me sens bien. J’existe pour moi et pour elle, elle existe pour elle et pour moi. J’ai enfin trouvé ce que je cherchais. Je suis deux et je suis un. C’est avec elle que j’aurais voulu avoir des enfants. Il est trop tard bien sûr. Mais les dernières années qui me restent je veux les vivre pleinement, à donf… Et je ne permettrai pas qu’on me barre le chemin, une fois encore…

Je me sens un homme pour la première fois de ma vie. Grâce à elle. Elle a confiance en moi. Dites-moi les moutards, est-ce que ce mot vous parle ? La confiance…

Je n’ai plus peur, je suis serein. Je ne sais plus ce qu’est la jalousie… Et pour cause… Mes anciennes cornes m’empêchent parfois de passer les portes.

J’ai toujours été mal accompagné. Et vous les mioches, vous n’y êtes pour rien. Et moi non plus. J’ai fait avec. Je voulais une famille. Cela n’a pas marché, mais ce n’est pas ma faute. Je plaide non-coupable. Je m’en suis voulu. Je ne m’en veux plus. A votre tour de vivre maintenant, et vous ferez des erreurs, et vous vous égarerez en chemin, mais que voulez-vous…

 

… C’est la vie.

 

Et c’est avec Elle maintenant que je vais la vivre.

 

C’est notre vie…

 

(Photo de Greenberg) - Fabrice. Le 20/04/2009

19:09 Publié dans Etats d'âmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : vive la vie